Il y a longtemps que je voulais me plonger dans la méthode ESPERE de Jacques Salomé : Energie Spécifique Pour une Écologie Essentielle qui vient remplacer notre tendance culturelle à pratiquer la méthode SAPPE : Sourd, Aveugle, Pernicieux, Énergétivore !
Un site officiel reprend les bases de cette belle méthode. Je vous en propose ici quelques billes de lecture qui m’ont semblé bien utiles pour ne pas nous laisser polluer par des énergies négatives qui limitent nos ressources.
Certains mots, certaines attitudes, certains réflexes de communication sont aussi nocifs que des poisons. Prenons le temps de nous en défaire !
Empêtrés dans des relations toxiques, nous avons d’abord la responsabilité de ne pas les accepter pour nous-mêmes. Au-lieu de les subir et de nous complaire dans le statut de victime en se plaignant, en dénonçant l’autre, en lui faisant des reproches, le plus simple est de retourner le message à l’envoyeur : ce mot ou cette attitude toxique lui appartiennent et je peux lui confirmer que ce regard-là est le sien et non le mien. Il s’agit littéralement explique Jacques Salomé de lui rendre ce mot ou ce regard.
Protéger une relation, c’est ne pas laisser venir vers moi le négatif, ni même le prendre sur moi. C’est s’autoriser à mettre littéralement à la poubelle ce qui vient nous polluer : les peurs de l’autre, ses désirs sur mes propres désirs, ses frustrations, ses mises en cause et ses accusations que je ne reconnais pas, ses exigences….
Reste la tentation habituelle que nous avons de fuir pour évacuer le problème, de se révolter pour y faire face, ou encore de préférer se soumettre au regard de l’autre en se reniant soi-même. A la place de ces réactions, qui n’ont pour autre effet que de réactiver la machine à toxines, je peux préférer poser mon action : je me positionne.
La solution est là à portée de mots qui consiste à me définir et à me situer vis-à-vis de l’autre, sans opposition, mais en mode d’apposition des points de vue.
Je prends alors dans cette confrontation le risque que la réponse de mon interlocuteur ne réponde pas aux attentes de ma demande, ou inversement, que l’expression de mon ressenti ne correspondent pas à ses attentes.
Pas de communication heureuse sans prise de risques !
Cela suppose d’accepter le ressenti négatif de l’autre et de le confirmer, en renonçant à son approbation. Ce faisant, je ne m’y conforme pas, mais je le pose comme ce qui lui appartient : “J’entends, c’est comme cela que tu penses pour l’instant.”
Cela suppose aussi d’être capable d’entendre ses critiques, sans me sentir dévalorisé et de renoncer à me disqualifier. L’antidote consiste à toujours prendre appui sur ce qu’il a de meilleur en moi pour m’affirmer positivement. Attention alors à mon propre dénigrement ! Il n’est pas si facile de croire aux marques de reconnaissance, sans les banaliser ou les disqualifier. ( “C’est trop beau pour être vrai! “)
Dernier conseil avisé, se créer une antichambre relationnelle qui me permet d’avoir la bonne distance vis-à vis de l’extérieur.
“Exister, nous dit Jacques Salomé, est d’une certaine manière prendre le risque de se séparer de l’autre en se différenciant.” Cela a le mérite de clarifier une relation.
Et cette clarification commence par être plus au clair avec soi-même : savoir ce que l’on veut vraiment et rétablir le lien interrompu avec nous-mêmes.
Une méthode éprouvée, enseignée, diffusée, dont le bénéfice est visible : je gagne en énergie vitale, en assurance, en autonomie et en intimité personnelle.
Et vous, quand commencez-vous ?
Parlons-en !
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