“Paris, je te quitte…” La formule fleurit sur les réseaux sociaux et les prises de conscience du confinement sur nos modes de vie commencent à faire bouger les frontières érigées jusque là entre la ville et les champs…
Le monde d’après compose différemment. Avec le télétravail, il s’autorise à quitter la ville, et se donne des raisons pour passer le pas :
A la saleté de la ville, la pureté de la nature
Aux bruits citadins, les vocalises des oiseaux
A l’ombre des immeubles, la clarté du ciel
Aux vis-à-vis, la quiétude tranquille
A la cohue du métro, les chemins de traverse
A l'exiguïté du logement, des mètres carrés supplémentaires
Aux recettes type fast food, les légumes du potager...
- C'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi :
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de Roi ;
Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc ; fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre.
J’ai osé pour ma part dire adieu à Paris il y a plus de 10 ans. Que du bonheur !
Même l’hiver quand il faut enfourner des bûches de plus d’1 mètre dans la chaudière à bois... Si, si, qui l’eût cru !
Et vous, vous vous sentez plutôt rat des villes ou rat des champs ?
Parlons-en ! www.clemencerouvier.com

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