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Rat des villes ou rat des champs ...

Clémence Rouvier

Dernière mise à jour : 13 nov. 2024


“Paris, je te quitte…” La formule fleurit sur les réseaux sociaux et les prises de conscience du confinement sur nos modes de vie commencent à faire bouger les frontières érigées jusque là entre la ville et les champs…


Le monde d’après compose différemment. Avec le télétravail, il s’autorise à quitter la ville, et se donne des raisons pour passer le pas :


A la saleté de la ville, la pureté de la nature

Aux bruits citadins, les vocalises des oiseaux

A l’ombre des immeubles, la clarté du ciel

Aux vis-à-vis, la quiétude tranquille

A la cohue du métro, les chemins de traverse

A l'exiguïté du logement, des mètres carrés supplémentaires

Aux recettes type fast food, les légumes du potager...


- C'est assez, dit le rustique ;

Demain vous viendrez chez moi :

Ce n'est pas que je me pique

De tous vos festins de Roi ;


Mais rien ne vient m'interrompre :

Je mange tout à loisir.

Adieu donc ; fi du plaisir

Que la crainte peut corrompre.


J’ai osé pour ma part dire adieu à Paris il y a plus de 10 ans. Que du bonheur !

Même l’hiver quand il faut enfourner des bûches de plus d’1 mètre dans la chaudière à bois... Si, si, qui l’eût cru !


Et vous, vous vous sentez plutôt rat des villes ou rat des champs ?




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